| Le gouvernement kenyan a annoncé mercredi qu'il donnera la priorité aux questions liées à la sécurité alimentaire afin d'atténuer les effets de la sécheresse qui ravage les parties de la nation d'Afrique orientale.
Un communiqué publié à Nairobi à l'issue d'un conseil des ministres a déclaré que le gouvernement a assuré tous les citoyens que les questions de sécurité alimentaire recevaient priorité absolue et que les mesures nécessaires seraient prises pour minimiser l'impact des conditions climatiques de La Nina qui se font déjà sentir dans certaines parties du pays. ?à cet égard, le Cabinet a étudié l'émergence des crises La Nina et les mesures qui devraient être prises pour atténuer la menace à la sécurité alimentaire, l'alimentation animale et de l'eau?, a indiqué le communiqué.
La sécheresse dévastatrice, qui balaie plusieurs parties à travers la nation d'Afrique orientale, est à l'origine de la faim, de la soif généralisées et, dans le cas des bovins, la mort.
La sécheresse de cette année arrive à peine 13 mois après celle de 2009 et la plupart des pasteurs n'ont pas totalement retrouvé leurs stocks.
Le cabinet, qui a tenu des discussions approfondies sur la situation de sécurité alimentaire dans le pays, lors d'une réunion présidée par le Président Mwai Kibaki, a reconnu qu'il existe des dispositions adéquates pour faire face aux pénuries alimentaires immédiates à travers le programme national d'alimentation de secours et les programmes stratégiques de réserve de céréales.
L'assemblée a décidé que le Comité de sécurité alimentaire du cabinet devrait élaborer les détails des besoins alimentaires supplémentaires, en particulier pour les membres vulnérables de la population.
Les agences humanitaires affirment que les conditions climatiques de La Nina sont susceptibles d'affecter des milliers de ménages de pasteurs et de menacer plus de 22 millions d'animaux.
Titus Mung'ou, porte-parole de la Croix-Rouge kényane, a déclaré que le déplacement des familles migrant en quête d'eau, des paturages et du fourrage dans le nord du Kenya, a déjà été signalé.
Les arrivées de La Ni?a sont généralement associés à des conditions plus sèches que la période normale dans le secteur oriental de l'Afrique de l'Est, et des conditions plus humides que la normale dans la zone ouest et nord de la région.
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