Quant aux contacts entre les collectivités locales, le document fait savoir que le gouvernement central chinois, très attaché aux échanges entre les collectivités locales de la Chine et l'Afrique, soutient activement la conclusion de jumelages provinciaux ou municipaux, en vue de favoriser leurs échanges ainsi que leur coopération dans les domaines du développement et de la gouvernance au niveau local.
En ce qui concerne le volet économique, le document annonce que le gouvernement chinois adoptera des mesures actives pour faciliter l'accès de plus de produits africains au marché chinois, appliquera effectivement le tarif zéro à certains produits importés des pays africains les moins développés, et veillera à élargir le commerce bilatéral dans un souci d'équilibre et à en optimiser la structure. Régler judicieusement, par voie de consultations amicales bilatérales ou multilatérales, les divergences et frictions commerciales, dans un esprit de compréhension mutuelle et de concessions réciproques. Il convient de pousser les milieux industriel et commercial des deux c?tés à créer une Chambre sino-africaine d'Industrie et de Commerce. La Chine entend, lorsque les conditions en seront réunies, conclure, par voie de négociations, des accords du libre-échange avec les pays ou organisations régionales en Afrique.
Quant aux investissements, le texte indique que le gouvernement chinois encourage les entreprises chinoises à investir et à s'implanter en Afrique avec un soutien appuyé. Il continuera à leur accorder des prêts à taux préférentiel et des crédits acheteurs à l'exportation préférentiels et entend explorer, avec les pays africains, de nouveaux canaux et moyens pour promouvoir la coopération en matière d'investissement. Il élaborera des mesures politiques d'accompagnement en les perferctionnant sans cesse, et renforcera l'orientation à cet égard en portant l'attention notamment sur les prestations de services et en accordant toutes les facilités nécessaires. Il accueille favorablement les investissements des entreprises africaines en Chine. Il continue d'oeuvrer de concert avec les pays africains à la création d'un environnement favorable à l'investissement et à la coopération de même qu'à la protection des droits et intérêts légitimes des investisseurs chinois et africains, ce par la négociation, la signature et l'application d'accords bilatéraux pour promouvoir et protéger les investissements, et d'accords pour éviter la double imposition.
Dans le domaine de coopération financière, le gouvernement chinois développe vigoureusement les relations de coopération financière entre la Chine et l'Afrique et soutient les organismes financiers chinois qui s'efforcent d'intensifier leurs échanges et leur coopération avec les organismes financiers africains, selon le document.
Quant à la coopération agricole, le document indique que le gouvernement chinois poursuit la coopération et les échanges agricoles sino-africains à divers niveaux, par différentes voies et sous de multiples formes. La coopération sera axée sur la valorisation des terres, les cultures agricoles, les techniques d'élevage, la sécurité alimentaire, l'outillage agricole et l'agroalimentaire. Renforcer la coopération en matière de technologies agricoles, développer activement la formation en matière de techniques agricoles appliquées et mettre en oeuvre des projets-pilote de vulgarisation des techniques agricoles. Accélérer l'élaboration d'un programme de coopération agricole sino-africaine.
En ce qui concerne la construction d'infrastructure, le document indique : intensifier la coopération sino-africaine dans les domaines de la construction d'infrastructures, surtout pour les transports, les télécommunications, le secteur hydraolique et de l'électricité. Le gouvernement chinois appuie puissamment la participation des entreprises chinoises à la construction d'infrastructures en Afrique. Il les encourage à étendre leur action de réalisation des projets de travaux forfaitaires en Afrique et à créer progressivement à cet effet des mécanismes de coopération bilatérale et multilatérale. Renforcer la coopération en matière technologique et gestionnaire et veiller à aider les pays africains à accro?tre leur capacité de développement.
A propos de la coopération en matière de ressources, le docuement souligne : renforcer les échanges d'informations ainsi que la coopération entre la Chine et l'Afrique dans les domaines des ressources. Le gouvernment chinois encourage, en y apportant son appui, les entreprises chinoises performantes à coopérer, sous différentes formes, avec les pays africains dans l'exploitation commune et l'utilisation rationnelle des ressources, selon les principes des avantages réciproques et du développement partagé, afin d'aider les pays africains à transformer en atouts concurrents leurs points forts en matière de ressources et de favoriser le développement durable de ces pays et de la région.
Sur la coopération touristique, le document sougline : appliquer effectivement le programme des voyages organisés de citoyens chinois dans des pays africains. Augmenter, à la demande des pays africains et en fonction de la faisabilité, le nombre de destinations touristiques agréées pour les citoyens chinois. La Chine est ouverte aux touristes africains.
En ce qui concernetn la réduction et annulation des dettes, le document indique que le gouvernement chinois, comme par le passé, entend aider les pays africains concernés, par voie de consultations amicales, à régler les problèmes de leurs dettes vis- à-vis de la Chine et à alléger ces dettes, tout en appelant la communauté internationale, en particulier les pays développés, à entreprendre plus d'actions concrètes en matière de réduction et d'annulation des dettes des pays africains.
A propos de l'aide économique, le docuement fait savoir que le gouvernement chinois continuera, en fonction des capactiés financières et du développement économique de son pays, à fournir aux pays africains, dans la mesure de ses possibilités, une assistance sans aucune condition politique et à l'accro?tre progressivement.
Sur la coopération multilatérale, le document dit : intensifier la concertation et la coordination entre la Chine et l'Afrique dans les institutions et les systémes économiques, commerciaux et financiers multilatéraux, pousser ensemble les Nations Unies et les autres organisations internationales à accorder une plus grande importance à la question du développement, à promouvoir la coopération Sud-Sud ainsi que l'instauration d'un ordre commercial multilatéral juste et rationnel et à accro?tre le droit au chapitre et le pouvoir de décision des pays en développement dans les affaires financières internationales. Le gouvernement chinois entend renforcer la coopération de son pays avec les autres pays et les organisations internationales, afin de soutenir de concert avec eux le développement de l'Afrique et d'apporter sa part de contribution à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement sur ce continent.
m.ywfarm.cn 2007/05/10
|