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La Chine a publié ses méthodes de
calcul du coefficient de Gini, qui reflète l'écart de distribution
des revenus dans la société, a annoncé vendredi le Bureau d'Etat
des statistiques (BES).
Un nouveau système d'enquête a été
créé fin 2012 afin d'unifier l'indice des revenus pour 400.000
ménages des régions urbaines et rurales. Les données historiques
concernant les revenus ont ainsi été ajustées et recalculées,
a-t-on appris d'un article publié sur le site Internet du BES.
La réforme du système a été
élaborée en prenant compte des normes internationales, a écrit Wang
Pingping, chef du bureau d'enquête sur les ménages du BES.
Le coefficient de Gini récemment
publié par la Chine permet d'effectuer des comparaisons à l'échelle
internationale et reflète l'évolution des revenus au cours des dix
dernières années, a indiqué Mme Wang.
Le coefficient de Gini 2003-2012,
qui illustre l'écart entre les riches et les pauvres, a été publié
le 18 janvier par le BES. Les chiffres annuels sont tous beaucoup
plus élevés que le niveau d'alerte fixé par les Nations Unies.
Le département chinois des
statistiques publiait auparavant deux indices, à savoir le revenu
disponible par habitant des zones urbaines et celui des zones
rurales, afin de refléter la distribution des revenus.
La raison ayant poussé à ne pas
publier l'indice ces dernières années est le manque de cohérence de
l'indice des revenus pour les habitants urbains et ruraux, ainsi
que la classification peu claire des ouvriers migrants affectés par
la double structure ville-campagne, a-t-elle ajouté.
Mme Wang a également indiqué que le
BES réaliserait de nouvelles modifications et publierait le
coefficient de Gini et des mesures de calcul en conformité avec le
nouveau système.
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