L'unité ethnique est indispensable au développement rapide du Xinjiang, a déclaré lundi le plus haut conseiller politique de la région.
"Davantage d'efforts doivent être faits pour encourager l'unité ethnique au Xinjiang après les violences du 5 juillet," a annoncé Ashat Kerimbay, président du Comité régional de la Conférence consultative politique du Peuple chinois (CCPPC) pour la région autonome ou?goure du Xinjiang, corps consultatif de la région.
"Les 60 ans de développement de la région ont établi des bases solides pour l'unité ethnique au Xinjiang. Nous maintiendrons le principe établi: "il faut proscrire toute action et toute parole susceptibles de porter atteinte à l'unité ethnique".
"Nous devons protéger l'unité ethnique comme la prunelle de nos yeux," a-t-il ajouté.
Kerimbay, originaire du Xinjiang, est président du Comité de la CCPPC pour le Xinjiang depuis 2003 et a été élu membre du Comité central du Parti communiste chinois en 2007.
Selon lui, les "trois forces" que sont l'extrémisme, le séparatisme et le terrorisme, en Chine comme à l'étranger, ne représentent aucun groupe ethnique du pays.
Il estime que les émeutes du 5 juillet, qui ont fait 197 morts et plus de 1 600 blessés, ont été préméditées, faisant éclater la bulle des prétendus droits de l'homme et démocratie pr?nés par les "trois forces".
Des statistiques ont montré que 60% des officiels locaux du Xinjiang proviennent de minorités ethniques.
"Moi, par exemple," a déclaré le conseiller politique, membre de la minorité ethnique kazakhe, "je suis né dans une famille d'agriculteurs dans la ville de Yining dans le nord du Xinjiang. Sans les excellentes mesures prises par le gouvernement concernant les affaires ethniques, je n'aurais jamais pu devenir président du Comité régional de la CCPPC". |