Le gouvernement établit un système de déclaration des avoirs des officiels
Le Premier ministre a indiqué samedi que le gouvernement "préparait activement" les procédures en vertu desquelles les officiels du pays devront déclarer leurs biens et avoirs, dans le cadre de la lutte contre la corruption.
"Nous devons promouvoir la transparence des affaires gouvernementales et rendre public les avoirs des officiels", a-t-il dit.
"Un tel système de déclaration devra être établi et mis en place afin d'obtenir des résultats substantiels", a-t-il souligné, disant que "ce serait une importante action pour lutter contre la corruption".
Le travail le plus important pour combattre la corruption est d'établir un bon système pouvant empêcher le pouvoir d'être trop centralisé sans restriction, a indiqué M. Wen.
"C'est seulement une fois que le pouvoir est restreint que la corruption peut être fondamentalement évitée", a-t-il soutenu.
Début février, les autorités de la préfecture d'Altay de la Région autonome ou?goure du Xinjiang (nord-ouest) ont rendu public une liste des avoirs de plus de 1 000 officiels en service et en retraite.
Elle est considérée comme précurseur du système de déclaration des avoirs des officiels du pays.
L'Assemblée populaire nationale (APN, parlement chinois) a approuvé samedi une série d'amendements au Code pénal comprenant des mesures anti-corruption.
Un nouvel amendement vise les proches ou les gens entretenant des relations étroites avec des fonctionnaires et agissant comme intermédiaire dans des affaires de corruption entre les fonctionnaires et les corrupteurs.
Les délinquants dans de "très sérieux cas" pourraient être condamné à des peines de prison minimales de sept ans, selon cet amendement. Les autres sanctions incluent des amendes et la confiscation des avoirs personnels.
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