Avec l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping au terme du 18^e Congrès du Parti communiste chinois (PCC) fin 2012, la Chine est progressivement devenue un océan de stabilité et de croissance durable, alors que le monde tentait de sortir de la crise financière internationale et que l’Europe se débattait dans la crise de la dette. Lors du 19^e Congrès, en inscrivant la Pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise de la nouvelle ère, le PCC a consacré le leadership de Xi Jinping et s’est engagé à intensifier la restructuration institutionnelle ainsi qu’à encourager de manière continue la modernisation du système et de la capacité de gouvernance de la Chine. 

Pour parachever sa vision pour la Chine, Xi Jinping doit poursuivre la lutte contre la corruption, qui est une tache prioritaire pour la survie même du PCC. Il a renforcé la discipline au sein du PCC et a accru la supervision institutionnelle à tous les échelons gouvernementaux ainsi qu’au niveau des entreprises d’Etat et de l’Armée populaire de libération. Concernant ce dernier point, M. Xi avait déjà institué la réforme des armées et des théatres d’opérations pour mieux garantir l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale, mais aussi pour pouvoir projeter plus efficacement la force chinoise dans les différents points chauds mondiaux, qu’il s’agisse de l’aide humanitaire, de la protection des intérêts chinois dans le monde, ou de la participation des Casques bleus chinois aux opérations de maintien de la paix des Nations unies.

Ainsi, depuis le 18^e Congrès du PCC, Xi Jinping a pu transformer la Chine en un océan de stabilité et de croissance en approfondissant inébranlablement la réforme tous azimuts et en consolidant le leadership du PCC. Une prouesse qui a été récemment saluée en particulier par les Etats-Unis lors de la visite officielle de Donald Trump en Chine en novembre dernier et par la France lors de celle d’Emmanuel Macron.

Par ailleurs, Xi Jinping a donné une impulsion considérable pour faire de la Chine une puissance responsable en se posant en champion du libre-échange et de l’ouverture, et en mettant en avant la diplomatie de grand pays de la nouvelle ère, dont les deux axes les plus visibles sont l’initiative de ? La Ceinture et la Route ? et la nouvelle dynamique donnée au Forum pour la coopération sino-africaine, afin de travailler à la création à terme d’une ? communauté de destin pour l’humanité ?. Avec la tenue du G20 à Hangzhou en septembre 2016, le discours de Xi Jinping au Forum de Davos en janvier 2017 ou le Sommet des BRICS à Xiamen en septembre 2017, le programme de la Chine a été globalement applaudi par la communauté internationale. Face à la montée du protectionnisme, la Chine offre un modèle d’ouverture et de développement qui est le signe d’une confiance en soi croissante et d’un optimisme grandissant à l’égard de la voie chinoise de développement et du modèle chinois de gouvernance pour édifier une économie mondiale innovante, verte, revigorée, interconnectée et inclusive.

par Jacques Fourrier, journaliste et commentateur fran?ais basé à Beijing

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