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Sur la base de la situation actuelle, le gouvernement central a pris une ? décision prudente ? en établissant et en améliorant un cadre juridique et un mécanisme d'application pour protéger la sécurité nationale dans la région administrative spéciale de Hong Kong au niveau de l'état, a déclaré le 23 mai le vice-Premier ministre Han Zheng.
M. Han, qui est également membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a fait cette remarque lors d'une table ronde avec des conseillers politiques de Hong Kong et de Macao participant à la 3e session du 13e Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois.
Selon le vice-Premier ministre, punir la petite minorité de ceux qui défendent l’? indépendance de Hong Kong ? et les forces séparatistes radicales conformément à la loi et s'opposer fermement à l'ingérence extérieure dans les affaires de Hong Kong a pour but de défendre les droits et intérêts légitimes de la majorité de la population de Hong Kong. Ces mesures contribueront également à sauvegarder la paix, la stabilité et la prospérité durables de Hong Kong, a-t-il ajouté.
Soulignant que la pratique du principe ? Un pays, deux systèmes ? a connu un grand succès à Hong Kong et Macao depuis leur retour au sein de la mère-patrie, M. Han a déclaré aux conseillers politiques que le gouvernement central, comme toujours, est fermement résolu et confiant dans le respect de ce principe, et il se préoccupe avant tout de la prospérité et de la stabilité des régions administratives spéciales et du bien-être des compatriotes de Hong Kong et de Macao.
Les remarques du vice-Premier ministre sont intervenues alors qu'un projet de décision visant à ajouter une loi sur la sécurité nationale à l'annexe III de la Loi fondamentale de Hong Kong a été soumis pour délibération à la 3e session de la 13e Assemblée populaire nationale actuellement en cours.
Cela fait 23 ans que Hong Kong est retourné dans le giron de la mère patrie, mais la région n'avait pas réussi jusqu’à présent à introduire une loi sur la sécurité nationale conformément à l'article 23 de sa Loi fondamentale, qui dispose pourtant que la ville devait adopter sa propre législation sur la sécurité nationale pour interdire tout acte mettant en danger la sécurité nationale, comme la trahison et la sédition.
Ces lacunes juridiques ont été mises en évidence par une série de manifestations violentes qui ont débuté en juin de l’année dernière et qui se sont rapidement transformées en un mouvement antigouvernemental.
L'article 18 de la Loi fondamentale dispose qu'une loi nationale énumérée dans l'annexe doit être appliquée par voie de promulgation ou de législation locale.
Le 23 mai également, l'ambassade de Chine au Canada a réfuté dans un communiqué publié sur son site Internet une déclaration conjointe publiée par les ministres des Affaires étrangères du Canada, de l'Australie et du Royaume-Uni en réponse à la nouvelle loi sur la sécurité de Hong Kong, affirmant que leurs propos constituaient également une ingérence flagrante dans les affaires de Hong Kong comme dans les affaires intérieures de la Chine, et que la législation de Hong Kong destinée à protéger la sécurité nationale est une affaire purement interne à la Chine.
Source:m.ywfarm.cn |