China.org.cn : Le Parti communiste chinois a célébré l’an dernier le centenaire de sa fondation. Et le 20e Congrès national du Parti, qui aura lieu au second semestre, sera un autre rendez-vous important. Que pensez-vous du parcours centenaire du Parti ? En particulier au cours de la dernière décennie, avec le développement de haute qualité du pays et de ? la démocratie populaire dans l'ensemble du processus ?.

H.E. ALAIN WONG M.S.K : 

Dans la tête du reste du monde, quand on parle du Parti communiste, c'est un parti autoritaire qui ne s'occupe pas du tout de son peuple, or c'est totalement faux. Parce que j'ai vu, j'ai appris, j'ai étudié comment fonctionne le Parti, comment les gens gravissent les échelons. On prend les gens qui sont vraiment au top de leur niveau pour être placés dans ce secteur. Quand nous discutons avec quelqu'un dans un domaine particulier de son ministère, de son département, c'est quelqu'un qui a fait des études très approfondies, qui a passé toute sorte de compétition. 

Concernant les 100 ans du Parti communiste. Nous voyons comment la Chine était, comment elle a pris son temps de démarrage, ainsi que cette progression. Et ces réunions sont tellement importantes pour les Chinois et pour le reste du monde aussi. De voir comment on peut faire avancer un pays. 

Mais il y a tellement de choses qui sont faites dans la technologie, les ? smart building ? que vous avez en Chine. Et tout ?a, je pense que c'est parce que le Parti communiste aussi met beaucoup sur la recherche scientifique, et croit énormément sur les avancées de la recherche scientifique.

Et cette année aussi, je pense que beaucoup de choses vont être discutées au niveau du changement climatique, ce qui a déjà été le cas. Et la Chine va continuer à prospérer, à redresser la situation, et ne plus être un pays qui va émettre autant de carbone dans l'atmosphère, de gaz ménagers, de la pollution, parce que depuis 2014-2015 que je vis en Chine, j’ai vu en si peu de temps comment le climat a changé. Il y a qu’un petit moment ou il y a des vents qui arrivent de la Mongolie qui apportent de la poussière, qui couvrent un peu la ville, mais sinon c'est quasiment un ciel bleu, un air pur. 

Je prends mon vélo, je viens travailler sans problème. Je fais 20 kilomètres le matin, parce qu’il n'y a pas de pollution. Et je peux le prouver, je prends un papier blanc, je le frotte dans mon nez, il n'y a rien. C'est propre. 

Mais voilà un peu ce que je pense de ce qui va se passer en Chine. Vous allez continuer à progresser dans l’ère de la technologie, continuer à progresser pour le bien du peuple. 

Je pense qu'à un moment donné, il faut faire ce qui est bien pour son pays et de pouvoir être en bonne coopération. Et c’est ce que Maurice a toujours fait vis à vis de la Chine, de ne pas s'ingérer dans les problèmes internes de la Chine.