S'en tenir ? l'?galit? et l'union
entre les ethnies
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En Chine, l'?galit? interethnique signifie que, sans tenir compte du nombre de la population, du niveau de d?veloppement ?conomique et social, des us et coutumes et de la croyance religieuse, chaque ethnie en faisant partie de la nation chinoise se trouve de ce fait sur un m?me pied d'?galit?. Elle jouit, conform?ment ? la loi, des m?mes droits et s'acquitte des m?mes devoirs dans tous les domaines de l'Etat et de la vie sociale. Elle s'oppose ? toutes formes d'oppression et de discrimination ethniques. L'union entre les ethnies signifie des rapports harmonieux, amicaux, d'entraide et d'union entre les diff?rents groupes dans la vie sociale et les ?changes. Sur une base commune d'opposition ? l'oppression et ? la discrimination ethniques, on sauvegarde et stimule l'union non seulement entre les diff?rentes ethnies, mais aussi au sein m?me des groupes. Ces peuples agissant de concert stimulent en commun le d?veloppement et la prosp?rit? de l'Etat, s'opposent ? la division ethnique, et sauvegardent l'unit? du pays. Le gouvernement chinois estime toujours que l'?galit? interethnique constitue la condition pr?alable et la base pour l'union entre les ethnies. Sans cette ?galit?, l'union est irr?alisable car elle est la cons?quence in?vitable de celle-l? et une garantie pour stimuler une v?ritable ?galit? interethnique. L'union et l'?galit? entre les ethnies, en tant que principes fondamentaux pour r?soudre la question ethnique, sont clairement stipul?es dans la Constitution et la l?gislation. La Constitution de la R?publique populaire de Chine stipule que "Toutes les ethnies sont ?gales en droits en R?publique populaire de Chine. L'Etat garantit les droits et les int?r?ts l?gitimes des ethnies minoritaires, maintient et d?veloppe les rapports entre les ethnies selon le principe de l'?galit?, de la solidarit? et de l'entraide. Tout acte de discrimination ou d'oppression ? l'?gard d'une ethnie est ? proscrire". Les citoyens de toutes les ethnies de Chine peuvent jouir largement des droits ?gaux pr?vus par la Constitution et la l?gislation. Par exemple, tous les citoyens des diff?rentes ethnies ont le droit de vote et d'?tre ?lus, sans distinction d'ethnie, de race et de croyance religieuse; leur libert? individuelle et leur dignit? personnelle sont inviolables; ils jouissent de la libert? religieuse; ils ont droit ? l'instruction; ils jouissent de la libert? d'utiliser et de d?velopper leur langue parl?e et ?crite; ils jouissent de la libert? de parole, de la presse, de r?union, d'association, de d?fil? et de manifestation; ils ont la libert? de se consacrer ? la recherche scientifique, ? la cr?ation litt?raire et artistique et autres activit?s culturelles; ils ont droit au travail, au repos et ? l'assistance mat?rielle de l'Etat et de la soci?t? en cas de perte de leur capacit? de travail; ils ont le droit de formuler des critiques et des suggestions ? l'adresse de tous les organismes et travailleurs d'Etat; ils jouissent de la libert? de conserver ou de r?former leurs usages et coutumes4, etc. Le gouvernement chinois a adopt? des mesures politiques tr?s sp?cifiques pour que les droits de l'?galit? entre les diff?rentes ethnies pr?vus par la Constitution et la l?gislation puissent ?tre mis en application effectivement et ?tre assur?s dans la vie sociale et les activit?s gouvernementales, cr?ant ainsi un meilleur environnement social d'?galit?, de solidarit?, de bonne entente et d'entraide. La protection de la libert? individuelle des membres des ethnies minoritaires Avant la fondation de la R?publique populaire de Chine, le d?veloppement ?conomique et social des r?gions peupl?es d'ethnies minoritaires n'?tait pas ?quilibr?. Certaines r?gions ?taient sous un r?gime f?odal de servage; d'autres, sous un r?gime esclavagiste; et quelques autres vivaient encore ? la fin de la soci?t? primitive. Le peuple ethnique de ces r?gions ?taient rattach? aux seigneurs f?odaux, aux nobles, aux temples et monast?res ou aux propri?taires de serfs. Il ?tait priv? de toutes libert?s5. On pouvait aussi bien les acheter que les vendre ou les c?der en cadeau. Au Tibet, selon le Code en treize articles et le Code en seize articles, d?finis au XVIIe si?cle et en vigueur pendant plus de 300 ans, les gens ?taient class?s en 3 classes hi?rarchis?es et en 9 grades. Les gens de la classe sup?rieure comprenaient les nobles, les grands bouddhas vivants et les hauts fonctionnaires; ceux de la classe moyenne, les bonzes, les petits fonctionnaires, les officiers subalternes et les intendants des gens de la classe sup?rieure; et les gens de la classe inf?rieure ?taient les serfs et les esclaves. Selon les r?gles des deux Codes, les personnes de la classe sup?rieure dans le grade sup?rieur valaient leur pesant d'or, alors que tout au bas de l'?chelle, les gens ne valaient pas plus qu'une corde de chanvre. Et pourtant ces derniers repr?sentaient plus de 95% de la population totale du Tibet6. Sans une r?forme de ce r?gime social et politique caduc, les droits d'?galit? des ethnies minoritaires pr?vus par la Constitution et la l?gislation ?taient irr?alisables. Apr?s la fondation de la R?publique populaire de Chine, suivant la volont? de la majorit? des peuples des r?gions d'ethnies minoritaires, le gouvernement chinois adopta diff?rentes m?thodes pour effectuer progressivement une r?forme d?mocratique dans ces r?gions qui se termina ? la fin des ann?es 50. Cette r?forme abolit tous les privil?ges des seigneurs, des nobles et des chefs de tribus et l'ancien syst?me d'exploitation et d'oppression de l'homme par l'homme, permettant ? des millions de petites gens des minorit?s de se lib?rer, d'obtenir leur libert? individuelle et de devenir ma?tre du pays et de leur propre destin. La r?forme d?mocratique effectu?e en 1959 au Tibet mit fin une fois pour toutes ? un syst?me de servage f?odal vieux de plus de 700 ans, repr?sent? par la fusion du temporel et du spirituel et la dictature des moines et des nobles. Des millions de serfs et d'esclaves obtinrent leur libert? individuelle, devenant ainsi ma?tres de la nouvelle soci?t?. La participation sur un pied d'?galit? ? la gestion des affaires d'Etat des diff?rentes ethnies En Chine, les diff?rentes ethnies minoritaires et les Han participent sur un pied d'?galit? ? la gestion des affaires d'Etat et des affaires locales. Les droits de participation des diff?rentes minorit?s ? la gestion du pays sont particuli?rement assur?s. L'?lection des repr?sentants de l'Assembl?e populaire nationale, organe supr?me du pouvoir d'Etat, refl?te tout ? fait le respect ? l'?gard des droits des minorit?s ethniques. Selon la Loi sur les ?lections de l'Assembl?e populaire nationale et des assembl?es populaires locales de la R?publique populaire de Chine, les diff?rentes ethnies de Chine ?lisent leurs repr?sentants ? l'Assembl?e populaire nationale. Une ethnie, avec une tr?s faible population, doit avoir au moins un repr?sentant. Depuis la Premi?re Assembl?e populaire nationale en 1954 jusqu'? maintenant, la proportion des d?l?gu?s des ethnies minoritaires aux diff?rentes assembl?es populaires nationales a d?pass? g?n?ralement leur pourcentage dans l'ensemble de la population ? la m?me ?poque. Par exemple, ? la IXe Assembl?e populaire nationale de 1998, il y avait 428 d?l?gu?s d'ethnies minoritaires, soit 14,37% du nombre total des repr?sentants (2 979 personnes), et soit 5 points de plus que leur pourcentage dans l'ensemble de la population du pays. Dans les r?gions o? vivent les ethnies minoritaires, chaque groupe compact doit avoir des repr?sentants aux assembl?es populaires locales aux divers ?chelons. Pour les minorit?s vivant en groupe dispers? elles participent aussi ? l'?lection de leurs repr?sentants aux assembl?es populaires locales, un d?l?gu? peut repr?senter une population moins nombreuse qu'un d?l?gu? local. L'Etat a mis beaucoup de soins ? la formation et l'utilisation de cadres des ethnies minoritaires. A l'heure actuelle, les cadres issus d'ethnies minoritaires sont au nombre de plus de 2,7 millions de personnes dans l'ensemble du pays. Un certain nombre de ces cadres travaillent dans les organes du pouvoir d'Etat, administratifs, judiciaires et les parquets ? l'?chelon central et aux ?chelons locaux pour participer ? la gestion des affaires d'Etat et locales. A l'heure actuelle, les ethnies minoritaires repr?sentent 21% du nombre total des vice-pr?sidents du Comit? permanent de l'Assembl?e populaire nationale, et 9,6% du nombre total des vice-pr?sidents du Comit? permanent de la Conf?rence consultative politique du Peuple chinois. Parmi les directeurs du Conseil des Affaires d'Etat, l'un est issu d'une ethnie minoritaire. Et dans les d?partements du Conseil des Affaires d'Etat, deux ministres sont issus d'ethnies minoritaires. Les postes de pr?sident, de pr?fet, de chef de district ou de chef de banni?re des 155 r?gions d'autonomie ethnique sont assum?s par des membres d'ethnies minoritaires. La confirmation du nombre des ethnies minoritaires Avant la fondation de la R?publique populaire de Chine, combien d'ethnies minoritaires en tout y avait-il en Chine? On ne le savait pas. Apr?s l'av?nement de la Chine nouvelle, pour appliquer de mani?re g?n?rale la politique d'?galit? entre les ethnies, l'Etat proc?da, d?s 1953, ? des investigations d'une grande envergure sur le nombre et l'appellation des diff?rentes ethnies. A partir de faits r?els dans l'histoire et l'actualit? de la Chine et selon le principe associant la confirmation scientifique et la volont? de chaque ethnie, on put confirmer une ethnie sans tenir compte de son niveau de d?veloppement social, de la grandeur de sa superficie habitable ni du nombre de personnes tant qu'elle poss?dait les conditions n?cessaires pour composer une ethnie. Apr?s des enqu?tes et des ?tudes s?rieuses, le gouvernement chinois confirma, en 1954, l'existence de 38 ethnies. En 1964, il en confirma 15 de plus. Avec l'ethnie lhoba confirm?e en 1965 et l'ethnie jino en 1979, 55 ethnies minoritaires furent officiellement d?termin?es et le r?sultat fut publi? dans l'ensemble du pays. La confirmation de l'origine ethnique en Chine nouvelle a permis non seulement ? un grand nombre d'ethnies minoritaires m?pris?es par les dominateurs de la Chine ancienne d'?tre reconnues en tant que telles, mais elles peuvent aussi, avec les autres ethnies, jouir de droits ?gaux. L'opposition ? toutes formes de discrimination et d'oppression ethniques Sous le syst?me de discrimination et d'oppression ethniques dans la Chine ancienne, un grand nombre d'ethnies minoritaires ?taient dot?es d'une appellation inexacte et ? caract?re outrageant. Le nom de lieux dans certaines r?gions d'ethnies minoritaires portait une signification discriminatoire et opprimante ? l'?gard de ces minorit?s. Apr?s la fondation de la R?publique populaire de Chine, le gouvernement populaire central prit des mesures et donna, en 1951, les Directives pour changer tous lieux, appellations, inscriptions et monuments portant un nom t?moignant du m?pris ou de l'outrage envers les ethnies minoritaires, supprimant ainsi les appellations et noms de lieux outrageants. Dans certains cas, suivant la volont? des ethnies int?ress?es, l'appellation fut chang?e bien qu'elle n'e?t aucune signification outrageante. En Chine, tous actes et paroles visant ? susciter l'hostilit? et la discrimination ? l'?gard des ethnies minoritaires et ? saper l'?galit? et l'unit? entre les ethnies sont ill?gaux. Si les ethnies minoritaires sont victimes d'une discrimination, d'une oppression ou d'un outrage, elles ont le droit de porter plainte aupr?s des organes judiciaires. Ces derniers devront agir en cons?quence. La Chine a adh?r? aux conventions internationales comme la Convention internationale sur l'?limination de toutes formes de discrimination raciale, la Convention internationale sur l'interdiction et la punition du crime d'apartheid, la Convention sur la pr?vention et la sanction contre les g?nocides, etc., et continue ? remplir consciencieusement les obligations stipul?es dans ces conventions. De concert avec la communaut? internationale, elle poursuit ses efforts pour r?aliser l'?galit? entre les ethnies dans les diff?rents pays du monde, et pour s'opposer ? la s?gr?gation raciale, ? l'oppression et ? la discrimination ethniques. La sauvegarde et la promotion de la grande union des diff?rentes ethnies Pour assurer l'?galit? et renforcer l'union entre les ethnies, la Constitution chinoise stipule qu'il faut s'opposer au chauvinisme des grandes ethnies, en particulier ? celui des Han, et au nationalisme local. En m?me temps, l'Etat propage l'?ducation d'une grande union ethnique parmi tous les citoyens. Dans les ?uvres litt?raires et artistiques, les films, le reportage ? la t?l?, les recherches acad?miques, il pr?conise ?nergiquement l'?galit? et l'union entre les ethnies et s'oppose ? l'oppression et ? la discrimination ethniques, au chauvinisme des grands. Pour pr?venir et mettre fin ? ce chauvinisme et ? l'in?galit? interethnique dans le domaine id?ologique, les d?partements concern?s et les organes sp?ciaux du gouvernement chinois ont arr?t? des articles stipulant l'interdiction de tous contenus portant atteinte ? l'union entre les ethnies dans la presse, l'?dition et les ?uvres litt?raires et artistiques. Depuis les ann?es 80, le gouvernement chinois et les d?partements concern?s ont organis? maintes fois des activit?s pour citer ? l'ordre du jour l'union et l'?panouissement des ethnies. Ils ont cit? en exemple et r?compens? les unit?s et les individus qui avaient apport? une contribution ? la sauvegarde des droits d'?galit? des diff?rentes ethnies, ? la promotion de l'entente, du d?veloppement et de la prosp?rit? commune des diff?rentes ethnies. En 1988, sur la base d'un approfondissement des activit?s d'union et d'?panouissement des ethnies dans l'ensemble du pays, le gouvernement chinois a organis? la premi?re r?union nationale pour citer ? l'ordre du jour une telle union. 601 individus et 565 collectivit?s d'avant-garde ont ?t? cit?s en exemple. En 1994, se d?roula la deuxi?me r?union nationale. Plus de 1 200 unit?s et individus mod?les furent cit?s en exemple. A la fin de 1999, la troisi?me aura lieu ? Beijing. Gr?ce ? de tels ?v?nements, on encourage les unit?s et les individus mod?les et fait rayonner l'esprit de justice pour que l'union entre les ethnies devienne un fait accompli dans l'opinion publique et qu'elle se r?percute dans les m?urs sociales. Cela peut stimuler non seulement le d?veloppement de l'union et de l'?panouissement des ethnies, mais exercer aussi une profonde influence sur la sauvegarde de la stabilit? dans les r?gions d'ethnies minoritaires et dans tout le pays. Le respect et la protection de la libert? de croyance religieuse des ethnies minoritaires La Chine est un pays o? coexistent plusieurs religions dont les plus importantes sont le bouddhisme, le tao?sme, l'islam, le catholicisme et le protestantisme. Les ethnies minoritaires pratiquent pour la plupart une religion. Pour certaines d'entre elles, tous leurs membres adoptent la m?me religion. Par exemple, les Tib?tains pratiquent le bouddhisme tib?tain. Selon les stipulations de la Constitution de la R?publique populaire de Chine, le gouvernement chinois a d?fini des mesures concr?tes pour respecter et prot?ger la libert? de croyance religieuse des ethnies minoritaires et assurer toutes les activit?s religieuses normales des citoyens de ces ethnies. En Chine, les activit?s religieuses normales des Tib?tains, Mongols, Tu, Yugur et Monba (le bouddhisme tib?tain), celles des Hui, Uygurs, Kazakhs, Dongxiang, Salar, Bonan, Kirgiz, Tadjik, Uzbek et Tatar (l'islam), et celles de certains Miao et Yao qui pratiquent le protestantisme, sont toutes prot?g?es par la loi. A l'heure actuelle, on compte quelque 30 000 mosqu?es en Chine, dont 23 000 dans le Xinjiang. Il existe, au Tibet, 1 700 lieux de culte du bouddhisme tib?tain. L'utilisation et le d?veloppement de la langue et de l'?criture des ethnies minoritaires Les diff?rentes ethnies de Chine jouissent de la libert? et des droits d'utiliser et de d?velopper leur langue parl?e et ?crite. Dans les ann?es 50, l'Etat a effectu? une enqu?te g?n?rale sur la langue parl?e et ?crite des ethnies minoritaires. Il a cr?? des organismes sp?ciaux de travail et de recherches sur ces diff?rentes langues, form? des personnels sp?cialis?s dans ces langues et aid? les ethnies minoritaires ? cr?er, ? am?liorer ou ? r?former leur ?criture, promouvant ainsi l'utilisation de la langue parl?e et ?crite des minorit?s dans tous les domaines. A l'heure actuelle, parmi les 55 ethnies minoritaires, ? l'exception des Hui et des Mandchous qui utilisent la langue han, les 53 autres ont leur propre langue. 21 ethnies poss?dent une ou plusieurs ?critures, soit en tout 27 formes diff?rentes. Treize ?critures utilis?es par une dizaine d'ethnies (zhuang, bouyei, miao, naxi, lisu, hani, va, dong, jingpo, tu, etc.) ont ?t? cr??es ou am?lior?es avec l'aide du gouvernement. En Chine, la langue parl?e et ?crite des ethnies minoritaires est largement utilis?e tant dans les domaines judiciaire, administratif et ?ducatif que dans la vie politique et sociale de l'Etat. Dans les importantes r?unions de l'Assembl?e populaire nationale et de la Conf?rence consultative politique du Peuple chinois ainsi qu'au cours des principales activit?s nationale et locale, on fournit des documents en langue mongole, tib?taine, uygur, kazakh, cor?enne, yi et zhuang. Dans l'exercice de leurs fonctions, les organes d'administration autonome des r?gions autonomes emploient la langue ou les langues parl?es et ?crites qui y sont commun?ment en usage. Dans le domaine de l'?ducation, suivant les consignes en mati?re d'enseignement de l'Etat et conform?ment aux articles de la loi, les organes d'administration autonome des r?gions autonomes d?cident eux-m?me des programmes de l'enseignement local et de la langue utilis?e dans les ?coles. Les ?coles et les autres organes de l'enseignement constitu?s principalement d'ethnies minoritaires utilisent la langue propre ? l'ethnie ou la langue qui est commun?ment en usage dans la r?gion. Dans les domaines de la presse et de l'?dition, ainsi que dans le domaine de la diffusion, la Chine publie une centaine de journaux en 17 langues d'ethnies minoritaires et 73 revues en 11 langues. La Radio populaire centrale et les radios locales diffusent dans 16 langues. Les stations de radio dans les r?gions, pr?fectures et districts diffusent dans une vingtaine de langues locales. On a tourn? 3 410 films et t?l?films directement en langue d'ethnies minoritaires et doubl? 10 430 films et t?l?films. Jusqu'en 1998, plus de 4 100 ouvrages en 23 langues furent ?dit?s par les 36 maisons d'?dition d'ethnies minoritaires de tout le pays, avec un tirage global de 53 millions d'exemplaires. |
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