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Le commerce ext?rieur et la coop?ration ?conomique

L’import-export   Ces dernières années, la Région autonome du Tibet, grâce à la politique préférentielle décidée spécialement par l’Etat, s’est efforcée d’accroître le volume de ses exportations de produits manufacturés, notamment les produits de l’artisanant local et les produits de l’élevage. En 1994, pour l’ensemle de la Région autonome, le montant global du commerce d’import-export était de 357 millions de dollars américains, soit 2,5 fois plus qu’en 1993. Outre l’agrandissement des entreprises d’Etat dont la production est destinée à l’exportation, le commerce frontalier a également commencé à se développer. Actuellement, la Région autonome du Tibet a ouvert au total 28 marchés de diverses catégories au commerce frontalier, en particulier celui du commerce frontalier entre la Chine et le Népal. Les principaux postes de douane, comme Zham et Burang, étendent sans cesse leurs fonctions, à partir de la Région autonome vers les autres provinces de la Chine, ce qui contribue à faire du Tibet une fenêtre ouverte sur l’Asie du Sud.

Au fur et à mesure de l’approfondissement de la réforme du système de commerce extérieur de la Chine, la Région autonome du Tibet s’est alignée sur les usages économiques internationaux: en 1994, a été réalisée l’unification des taux de change, et la mise en oeuvre d’un système de taux flottants, unifié et contrôlé, basé sur l’offre et la demande. Par ailleurs, en ce qui concerne le commerce extérieur et les exportations, les comptes sont réglés en devises étrangères, la vente de devises étant assurée par les banques; l’entreprise peut ainsi se voir régler directement par l’établissement bancaire ses bénéfices en devises, obtenus grâce aux exportations. La réforme des entreprises d’Etat, fondée sur les exigences de gestion de l’entreprise moderne, lorsqu’elle s’applique à une entreprise de commerce extérieur, fait d’elle une entité exportatrice autonome au lieu d’un agent économique qui se borne à appliquer le plan d’Etat. La licence d’exploitation du commerce extérieur est attribuée autant que possible à l’entreprise de production ou à l’établissement bancaire qui remplissent les conditions nécessaires et acquièrent le plus rapidement possible une dimension internaitonale, en diversifiant leur production ou en constituant des holdings.

L’utilisation des capitaux étrangers   Le gouvernement de la Région autonome du Tibet encourage les hommes d’affaires et les industrielles étrangers à investir dans les secteurs de l’énergie, des transports, du bâtiment et des travaux publics, de l’industrie légère et textile, de la mécanique et de l’électricité, du commerce, de l’agroalimentaire, de la culture et de l’élevage, de la transformation des produtis, de l’exploitation agricole et sylvicole et du tourisme; ou bien de créer et d’administrer des entreprises à capitaux étrangers ou à capitaux mixtes, ou encore, d’engager une coopération économique et technique. Les projets d’investissements à moyen et long terme et l’exploitation polyvalente notamment, sont particulièrement rehcerchés. Le gouvernement de la Région encourage également les industriels et commerçants individuels chinois, ainsi que les entreprises privées, à créer des entreprises à capitaux mixtes chinois et étrangers, ou des entreprises administrées en coopération sino-étrangère; ou encore, à s’engager dans ‘des activités de transformation de matières premières importées, selon le prototype fourni par le partenaire étranger, dans le montage de pièces fournies ou le commerce de compensation’; ou enfin, à développer les échanges commerciaux de type populaire aux frontières. Toutes les entreprises à capitaux étrangers, créées avec l’accord du département gouvernemental concerné bénéficient de la politique préférentielle fixée par l’Etat et la Région autonome du Tibet.

A l’heure actuelle, 74 entreprises à capitaux étrangers ont été créées avec l’accord du gouvernement régional du Tibet. Au cours de la seule année 1994, 19 entreprises sont venues investir au Tibet, pour un montant global de 1,02 milliard de yuans et 20 millions de dollars américains. Des hommes d’affaires sont venus des pays étrangers comme les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, la Malaisie, le Népal, Hongkong et Macao.

La coopération économique avec l’étranger   Tant des organisations internationales que des pays étrangers ont entamé une coopération économique avec le Tibet. Une partie de projets d’assistance internationale a déjà été mise en oeuvre. Citons entre autres, le Programme des Nations Unies pour le développement qui a accordé, à partir de 1981, une aide de 4 millions de dollars américains pour financer la construction de la centrale géothermique de Yangbajain; le projet d’exploitation agricole polyvalente de quatre districts situés dans la vallée de la rivière de Lhasa, axé sur la lutte contre la sécheresse et l’amélioration des conditions d’irrigation, financé par le Programme alimentaire mondial, qui a été entièrement exécuté; le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, qui a fournir une aide de 3,21 millions de dollars américains pour financer la construction de dix services sanitaires de protection maternelle et infantile au Tibet. En 1995, le Programme des Nations Unies pour le développement a décidé de fournir à quatre districts_Nyalam, Tingri, Gyirong et Dinggye_, situés dans la nouvelle réserve naturelle de Qomolangma, à l’ouest du Tibet, une aide de 822 000 dolllars américains, destinée à des projets concernant l’agriculture, le logement, l’école, l’utilisation de l’énergie éolienne, et les activités artisanales familiales.

 

 


 

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