Beijing et Londres travaillent de concert à lutter contre la pollution
Un accord signé avec Londres cette semaine pour aider à lutter contre la pollution de l'air à Beijing est le dernier d'une série de gestes visant à résoudre les problèmes de pollution grace à la coopération internationale.
Wang Anshun, maire de Beijing, et son homologue de Londres, Boris Johnson, ont signé dimanche un protocole d'accord spécial entre les deux villes; en vertu de ce protocole, ils acceptent d'échanger des informations sur les questions scientifiques, technologiques et environnementales.
Les domaines d'intérêt commun comprennent les parcs plus écologiques de bus électriques, les programmes d'efficacité énergétique et des mesures visant à améliorer la qualité de l'air, selon un communiqué de presse des autorités gouvernementales de Londres. La coopération en matière de protection de l'environnement est l'un des nombreux domaines abordés dans le protocole, a déclaré Ming Dengli, directeur de la Division de la coopération internationale du Bureau de protection de l'environnement de Beijing.
M. Johnson, maire de Londres, a déclaré dans un communiqué de presse que Londres et Beijing ont beaucoup en commun, notamment les défis communs de créer un environnement urbain de haute qualité et de répondre aux besoins d'une population croissante.
? Je sais que Beijing a un vif intérêt dans les mesures de qualité de l'air que nous utilisons à Londres pour réduire les émissions et faire le suivi de la pollution. Je me réjouis à l'idée de poursuivre une relation solide et fructueuse entre les autorités gouvernementales de Londres et de Beijing ?, a-t-il déclaré.
? à cause des 50 ans d'histoire (de contr?le de la pollution de l'air) que Londres a connus, Londres et Beijing vont maintenant travailler ensemble à lutter contre la pollution de l'air ?, a déclaré John Edwards, conseiller en changement climatique, énergie et économie du savoir à l'ambassade britannique à Beijing.
Il a déclaré que parmi les projets planifiés, il y a un échange d'informations entre la Royal Academy of Engineering et l'Académie d'ingénierie de Chine à Beijing, l'étude des étapes que Londres a franchies pour lutter contre la pollution de l'air et la fa?on dont Beijing pourrait tirer parti de cette expérience.
Le protocole est la dernière d'une série de mesures visant à encourager la coopération internationale en matière d'environnement.
Lors de la 15e Réunion tripartite des ministres de l'Environnement qui s'est tenue au Japon en mai, les ministres de l'Environnement de la Chine, de la Corée du Sud et du Japon ont convenu d'établir un mécanisme de dialogue politique sur la question de la pollution de l'air.
Dans le cadre de ce mécanisme, les trois pays vont coopérer dans le domaine des politiques et des techniques pour prévenir et contr?ler la pollution de l'air, dont par la mise au point de techniques de surveillance et le renforcement des capacités.
L'accord souligne l'étroite relation de travail dont profitent déjà les trois pays en matière de recherche sur la pollution par l'ozone et le contr?le des tempêtes de sable, selon les informations fournies par le ministère de la Protection de l'environnement de la Chine.
En avril, Zhou Shengxian, ministre de la Protection de l'environnement de la Chine, et Delphine Batho, alors ministre de l'écologie, du Développement durable et de l'énergie de la France, ont signé un accord de coopération en environnement à Beijing, auquel ont assisté le président Xi Jinping et le président fran?ais Fran?ois Hollande qui y était alors en visite. Parmi les principaux points de l'accord, notons la coopération relative à l'amélioration de la qualité de l'air, notamment les échanges entre les experts en environnement, ainsi que des sessions et des colloques conjoints de formation.
Chai Fahe, directeur adjoint de l'Académie de recherche sur les sciences environnementales de Chine
Il a déclaré que la coopération précédente avait été axée surtout sur des domaines tels que les pluies acides et les tempêtes de sable, alors que maintenant, les grandes questions évoluent vers les études de recherche de base sur les principaux polluants de l’air comme les particules fines et la mise au point de techniques de surveillance pertinentes.
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