La Chine fait bien de poursuivre la politique de réforme et d'ouverture, selon l'ancien président autrichien (INTERVIEW)
La Chine a considérablement changé au cours des quatre dernières décennies et fait bien de poursuivre la politique de réforme et d'ouverture lancée par l'ancien dirigeant Deng Xiaoping, a déclaré l'ancien président autrichien Heinz Fischer.
En 1974, la Chine était sur un pied d'égalité avec les pays d'Amérique latine ou d'Afrique du Nord où les équipements étaient insuffisants, la couverture sanitaire était faible et les paysans menaient des vies pauvres, a indiqué M. Fischer à Xinhua lors d'une interview écrite, rappelant sa première visite en Chine en tant que jeune parlementaire.
A Beijing comme à Shanghai, les maisons d'un ou deux étages dominaient alors que le Grand H?tel de Beijing était l'un des plus grands batiments de la capitale, a-t-il rappelé.
La Chine s'est rapidement développée au cours des 40 dernières années et se trouve maintenant en compétition avec les pays industrialisés de premier plan, a noté M. Fischer, qui a visité la Chine à dix reprises entre 1974 et 2017.
En tant que juriste, il a attaché une grande importance aux progrès de la Chine sur l'Etat de droit.
M. Fischer est devenu président de l'Association d'amitié Autriche-Chine (ACFA) après avoir quitté ses fonctions en juillet 2016.
L'ACFA a organisé un symposium avec une délégation de la Société chinoise pour les études des droits de l'Homme en juin dernier à Vienne et les deux parties se retrouveront l'année prochaine.
Une réévaluation bien dosée de Confucius semble également être importante, a indiqué M. Fischer.
Dans un monde agité, l'amour de la paix défendu par Confucius et son idée d'une communauté internationale harmonieuse et équitable sont essentiels, a-t-il fait remarquer.
Selon M. Fischer, l'Homme ne devrait pas se limiter à la théorie d'une seule culture et les connaissances chinoises et européennes devraient s'enrichir mutuellement.
Une ouverture renforcée de la Chine sur la base de la réciprocité est favorable à tous les participants de la scène internationale, a-t-il conclu.