Etant de faible constitution et, surtout, souffrant de l'asthme, il fut envoy?, d?s sa tendre enfance, apprendre la boxe Xingyi (Forme-Esprit) aupr?s du grand ma?tre Guo Yunshen qui, surnomm? "L'Inflexible", avait jou? un r?le tr?s important dans l'?volution de cette ?cole. Sinc?re, intelligent et travailleur, Wang Xiangzhai fit rapidement des progr?s remarquables. Le ma?tre Guo, satisfait, lui r?v?la tous les secrets de la boxe Xingyi.
En 1907, Wu Fengjun, laur?at militaire imp?rial, donna sa fille Wu Suzhen, qui excellait ? la fois en boxe Xingyi, en calligraphie et en litt?rature, en mariage ? Wang Xiangzhai qui put devenir plus tard un grand ma?tre vers? ? la fois dans les lettres et dans les arts martiaux.
En 1913, Wang Xiangzhai ?tait d?j? tr?s connu ? Beijing bien qu'il n'e?t pas trente ans. Nomm? doyen charg? des affaires de l'enseignement ? l'Ecole des arts militaires de l'Arm?e de terre, il recruta Liu Wenhua, Shang Yunxiang et Sun Lutang, tous tr?s c?l?bres, en tant qu'entra?neurs.
En 1928, Wang Xiangzhai participa, sur invitation, aux IIIe Jeux nationaux o? il fit montre de techniques merveilleuses telles que le d?clenchement de l'?nergie, l'essai de voix, le dragon voltigeant, le serpent ?veill?, la fente des vagues et la grue blanche. Il se rendit ensuite ? Shanghai o? un grand nombre de gens, parmi lesquels nombre de ses adversaires vaincus lors de comp?titions, le reconnurent comme ma?tre. Nombre de ses disciples obtinrent des succ?s remarquables lors des comp?titions. Citons, par exemple, Zhang Changxin, champion de boxe ? Shanghai, Bu Enfu, champion national de boxe et de lutte, Gao Zhendong, boxeur d'une renomm?e nationale, et You Pengxi, "boxeur magique". Au cours de son enseignement, Wang Xiangzhai se rendit compte que la plupart de ses disciples mettaient l'accent sur l'apprentissage des mouvements et des techniques sans se soucier du r?le important que jouait l'esprit. Il ?tablit donc le principe dit "la pl?nitude de l'esprit pr?f?r?e ? l'imitation corporelle" et renomma la boxe Xingyi (Forme-Esprit) boxe "Yi" (Esprit) afin de mettre l'esprit en valeur. Par la m?me occasion, il signifiait qu'il voulait reprendre la quintessence de la boxe Xinyi (Esprit), appellation originelle de la boxe Yi.
En 1940, Wang Xiangzhai cr?a ? Beiping (Beijing) la boxe Dacheng (Grande Perfection) et fit publier le "Trait? de la boxe Dacheng" dans lequel il ?crivit au chapitre des Principes g?n?raux: "Cette boxe est ainsi appel?e parce qu'elle observe l'essentiel." D'apr?s ses disciples, "le Ma?tre a mis en valeur les principes de la boxe pour inviter tous les coll?gues ? faire ensemble des ?tudes. Gr?ce ? la contribution de toutes les ?coles, cette boxe est arriv?e ? une grande perfection, d'o? son nom."
La m?me ann?e, alors que les Japonais occupaient une grande partie de la Chine, Wang Xiangzhai refusa, sous pr?texte de maladie, de participer ? la Comp?tition des arts martiaux du Grand Extr?me-Orient organis?e ? Tokyo.
En 1947, le Comit? de recherche sur la boxe chinoise fut fond? ? Beijing. Wang Xiangzhai fut ?lu pr?sident de ce comit? important comprenant plus de 200 membres.
En 1960, l'Institut de m?decine traditionnelle chinoise relevant du minist?re de la Sant? publique nomma Wang Xiangzhai conseiller de l'institut afin de promouvoir les exercices sur pieux de bois ? l'H?pital de Guang'anmen. Largement r?pandu dans tout le pays, cet exercice fut class? par le minist?re de la Sant? publique parmi les exercices ? g?n?raliser.
Le 12 juillet 1963, Wang Xiangzhai d?c?da ? Tianjin alors que la boxe Dacheng qu'il avait cr??e s'?tait largement r?pandue en Chine comme ? l'?tranger. Celle-ci est chaleureusement accueillie par les boxeurs contemporains.
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