On poursuit notre série de reportages consacrés aux provinces, régions autonomes et municipalités de Chine. Rendons-nous aujourd'hui dans la région autonome du Tibet.
La région autonome du Tibet, dont l'altitude moyenne dépasse 4 mille mètres, occupe la plus grande part du plateau Qinghai-Tibet. Elle est aussi surnommée "le toit du monde".
Couvrant un million 220 mille kilomètres carrés, la région représente 12,8% du territoire chinois. Le Tibet est limité au nord par la région autonome ou?goure du Xinjiang et par la province du Qinghai, à l'est par le Sichuan et par le Yunnan au sud-est. Le Tibet dessine également la frontière chinoise au sud et à l'ouest avec l'Inde, le Népal, le Bhoutan et le Myanmar sur près de 4 mille kilomètres.
En juillet 2009, le Tibet comptait une population totale de 2,87 millions d'individus. Plus de 92% sont issus de la communauté tibétaine. Parmi les autres groupes ethniques de la région citons les Lhobas, les Moinhas, les Hans et les Huis. Le bouddisme tibétain est le principal culte observé dans la région.
La région a été libérée pacifiquement en 1951. La région automnome du Tibet a été instituée le premier septembre 1956. Le chef-lieu est Lhassa.
Le Tibet est riche en ressources naturelles : minéraux, hydrocarbures, flore et faune. Son héritage culturel et naturel unique a aussi permis le développement rapide de l'industrie touristique locale. Le chef-lieu Lhassa abrite le célèbre palais de Potala ; comme de nombreux temples et monastères traditionels qui sont des reliques culturelles préservées par l'Etat. La région se partage entre montagnes, lacs et des terres marécageuses, autant de destinations touristiques très prisées.
Ces dernières années, grace au chemin de fer Qinghai-Tibet, les communications entre le Tibet et l'arrière-pays de la Chine ont été largement renforcées. La voie ferroviaire longue de 1 956 kilomètres commence à Xining, chef-lieu de la province du Qinghai, et se termine à Lhassa. Après avoir surmonté une série d'obstacles comme le pergélisol, les grands froids, le manque de l'oxygène et la protection de ce fragile écosystème, la ligne de chemin de fer a été mise en service en 2006. C'est un projet symbolique qui rentre dans le cadre de la stratégie du développement de l'ouest de la Chine. Il joue un r?le important dans l'accélération du développement économique et social du Tibet.