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Renqin Drolma(仁青卓瑪) de Tongren au Qinghai, rêvait elle aussi d’étudier la médecine, un cours de cinq ans. Comme elle avait suivi un programme d’anglais pour Tibétains, avec une prof sud-africaine qui faisait parler les étudiants, au lieu de traduire, Renqin Drolma a bien appris et jouit maintenant d’un atout précieux. à l’issue de ses cinq années de médecine tibétaine, l’université lui a proposé de poursuivre en maitrise, mais les bourses étaient fort limitées. Donc, elle enseignerait à temps partiel tout en poursuivant ses recherches, et je me ferais un honneur d’assumer les frais d’une étudiante si talentueuse.
Aujourd’hui dipl?mée, elle poursuit l’enseignement de la médecine tibétaine. J’ignorais jusqu’à hier que dans ce domaine, tout se passait en langue tibétaine: les cours, les textes d’études, et la rédaction du mémoire. Ses cadets jumeaux entreront à l’université dans un an. Le gar?on optera probablement pour la pédagogie, et la fille pour la médecine, elle aussi. Malgré cette nouvelle charge financière, la famille est toutefois plus à l’aise avec l’ainée qui travaille.
Renqin Drolma en 2011, avec ses frère et s?ur, sur le toit de la maison familiale. Remarquez le bleu du ciel en temps ordinaire.
Source:m.ywfarm.cn |